Pépin le Bref !
Un concours super sympa et original : Le Prix Pépin 2010 !
Rappel des règles :
les candidats déposeront de un à six textes par auteur. Ces dépôts se font exclusivement sous forme numérique, par mail envoyé à pepin2010@gmail.com
Les textes ne devront pas dépasser 300 signes et espaces (oui : trois cents !) et constituer un texte cohérent, rattachable à la science fiction. Le titre est compris dans les 300 signes.
Les résultats sont tombés aujourd'hui :
Je suis ravie car le Pépin d'Or n'est autre que Armelle
Un grand bravo à elle !
Sur les 35O participants, 4O finalistes ont été retenus.
C'est super car Catibou, mira et moi-même y figurons !
Et nous allons pouvoir concourir pour le Prix du Public.
Alors .... votez pour nous !!! (rire)
Enfin, votez surtout pour les 3 textes qui vous plaisent le plus !
Je vous mets les 6 textes que j'ai envoyés :
Demain la terre
Les hommes troncs avaient depuis longtemps perdu pied. Seules leurs mains tremblantes s’essayaient encore à de futiles signes de reconnaissance. Débarquèrent de nulle part de terribles guerriers gants. De fer ou de velours ils devinrent en un tour de main les maîtres de deux mains.
Invasion
Trois cents signes inconnus envahirent les discussions qui devinrent stériles. Les signes brouillèrent les lettres, les maux remplacèrent les mots et ce fut la guerre des non sens et des quiproquos. Les hommes ne se comprenaient plus. Certains se turent. D’autres se tuèrent.
Pour gagner la partie je dois tous les éliminer. A fond les manettes ! Les hommes moutons tombent comme des mouches un regard apeuré vers moi comme s’ils avaient conscience de mon existence. Le souffle coupé, je réalise que je suis dans le jeu. Métamorphosé en loup sanguinaire.
Le temps est compté (c'est ce texte qui est sélectionné)
Pour pallier le manque de dons d’organe, les cœurs ont été progressivement remplacés par des horloges. Leurs tics-tacs incessants rythment nos vies. Les sentiments ne tiennent plus qu’à deux aiguilles. Et chacun attend sa dernière heure dans une course effrénée contre la montre.
Le ventre de la ville gargouille. La ville monstrueuse a faim. Qui va être sa proie ? Chacun fait partie du garde-manger ! La ville ogresse étend ses deux bras tentaculaires et se sert. Elle ne fait qu’une bouchée d’un homme-sandwich qui vantait les mérites d’une crème à raser.
Régulation de la croissance ! crache le haut-parleur. Les poissonniers m’attrapent sans ménagement . Je tourne en rond comme un con. Je regarde dehors. A travers le flou de mon bocal. Je suis le dix millième homme à être transformé en poisson. Pour cause de surpopulation.
Pour voter, aller sur le site :
http://prix-pepin.blog.mongenie.com/